Les études techniques
Le projet éolien des éoliennes de Landizes est actuellement en phase d’instruction. Les études techniques du projet ont été réalisées afin d’identifier les enjeux du site. Les résultats de ces études ont permis de juger la possibilité d’implantation du projet.
Ces études compilées dans le dossier d’étude d’impact environnementale constituent le cœur du dossier de demande d’autorisation environnementale déposé en Préfecture en juillet 2023.
Afin d’affiner le potentiel éolien sur le site concerné par le projet éolien, un mât de mesure d’une hauteur totale de 44 mètres a été installé en juillet 2020 sur le site étudié. Il restera en place au minimum un an afin de recueillir des données du vent sur les quatre saisons.
Une campagne de mesure a été réalisée par VSB énergies nouvelles de juillet 2020 à avril 2022 .
Un mât de mesure d’une hauteur totale de 44 m a été installé sur la zone de projet pour déterminer la vitesse du vent sur le site.
A 44m, la vitesse moyenne obtenue à partir des données mesurées est de 5,1 m/s sur la période de mesure.
Ensuite, les données ont été extrapolées à la hauteur des futures éoliennes à l’aide du coefficient de cisaillement permettant d’obtenir une vitesse de 6,10m/s soit environ 22 km/h en moyenne.
Hauteur totale : 44 mètres
Ancrage au sol : pieux battus
Matériel installé : girouettes et anémomètre
Alimentation électrique : panneau solaire
Durée d’installation : plus d’un an
L’étude paysagère du projet éolien a débuté en 2020. Cette étude a consisté dans un premier temps à analyser les sensibilités paysagères présentes dans un rayon d’environ 11 kilomètres pouvant aller à une vingtaine de kilomètres autour du projet compte tenu des éléments paysagers environnants.
L’étude paysagère du projet porte sur :
L’analyse du milieu physique (géologie, hydrographie, relief)
L’analyse du milieu paysager (lieux de vie, tourisme, paysages remarquables, patrimoine…)
L’analyse du milieu naturel (habitats biologiques, avifaune, chauves-souris, mammifères terrestres, flore …)
L’analyse du milieu humain (acoustique, santé, infrastructures…)
L’analyse du milieu paysager conclut que, depuis les bourgs, les vues sur les éoliennes du parc sont généralement limitées, voire absentes, en raison du bâti et du couvert végétal (les bourgs, regroupés autour d’une place centrale, présentent des façades bâties continues bloquant les vues depuis l’espace public).
Les sites de patrimoines naturels remarquables se concentrent sur les reliefs au nord et au sud de la zone potentielle d’implantation. Le parc sera visible dans et depuis les vues panoramiques qui se déploient depuis ces reliefs. Ces vues étant lointaines, la visibilité et la prégnance du projet de parc dans le paysage y sont généralement limitées par la distance ou des masques visuels.
Depuis 2020, le bureau Calidris réalise de jour comme de nuit les expertises de terrain sur les habitats naturels, la faune et la flore. Des observations et des prises de son sont réalisés. Ces expertises de terrain sur les milieux naturels se font sur une durée de 1 an. Elles permettent de définir précisément les enjeux naturels locaux sur les quatre saisons afin d’aboutir à un état initial environnemental. Elles décrivent également les impacts et les mesures d’évitement, de réduction et de compensation pour aboutir à la variante la moins impactante.
Pour plus de renseignement, vous pouvez consulter le site internet du bureau d’études : https://calidris.fr/
À Sainte-Tréphine, l’étude de la faune et de la flore a permis d’identifier plusieurs niveaux d’enjeux.
La zone d’implantation de Sainte Tréphine, principalement composée de parcelles cultivées, présente quelques linéaires de haies, potentiellement intéressants pour certaines espèces, notamment les chiroptères et l’avifaune.
Cependant, ces parcelles cultivées limitent l’attractivité du site pour de nombreux taxons. Seules les quelques haies et milieux associés comme les bandes enherbées, permettent le maintien de certaines espèces qui restent cependant communes à l’échelle nationale ou régionale.
Une campagne de mesures acoustiques a été réalisé en 2019.
Le son émis par les éoliennes est un bruit de fond, dû au souffle du vent dans les pales. La loi exige que dans les zones où l’émergence du bruit est réglementée (habitations notamment), le bruit émis ne dépasse pas 35 dB et sans augmenter le bruit ambiant habituel de +3 dB la nuit et + 5dB le jour.
Des études acoustiques sont menées pendant la phase de développement du parc et au moment de sa mise en fonctionnement. Dans les cas où le bruit des éoliennes dépasse le seuil réglementaire, ces dernières sont bridées de manière à éliminer tout risque de nuisance acoustique.
À Sainte-Tréphine, du 8 au 19 février 2019, les mesures de l’ambiance sonore ont été réalisées en 7 points, localisés dans des endroits stratégiques entourant la zone d’étude.
L’analyse a porté sur chacune des périodes réglementaires diurnes [7h ; 22h] et nocturne [22h ; 7h], sur une grande plage de vitesse de vent (de 3 à 10 m/s) et pour les vents prépondérants de secteur de vent Sud Ouest.
Pour le secteur Sud-Ouest, les résultats de mesures révèlent des niveaux sonores de jour variant de 31,0
dB(A) à 40,5 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 3 m/s et de 51,5 à 54,0 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 10 m/s.
De nuit, les niveaux sonores varient de 27,0 dB(A) à 29,0 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 3 m/s, et de 41,5 à 49,0 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 10 m/s.
Quatre types d’éoliennes ont été simulés afin de déterminer l’impact du projet dans son environnement. Les résultats de simulation montrent qu’aucun dépassement des seuils réglementaires n’apparait de jour et de nuit suite à la détermination de plans de bridage.
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